Père Jean-Louis d’Aragon SJ
Jean-Louis d'Aragon est décédé dans la matinée du 28 décembre, à l’infirmerie de Richelieu, des suites du diabète, qui l’avait beaucoup affaibli récemment. À l'été 2015, il avait décidé de lui-même de quitter le Gesù, où il demeurait depuis l'année 2000, pour s'établir à Richelieu, parce qu’il avait conscience que son état de santé requérait d’être suivi de près par un personnel infirmier.
Jean-Louis est né à Montréal le 8 juillet 1920. Il fit ses études secondaires et collégiales au Collège Sainte-Marie (de 1932 à 1938). Il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1938. Il suivit le parcours habituel de la formation (juvénat et philosophie) jusqu'à la régence au Collège du Sacré-Cœur de Sudbury, où il n’enseigna qu'une année. Il commença ses études de théologie en 1946 au Collège de l'Immaculée-Conception à Montréal. Il fut ordonné prêtre, à la fin de la troisième année, par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal, le 15 août 1949.
Il fit son troisième an, à Mont-Laurier, dès la fin de la théologie, en 1950-51. Il avait d'abord été prévu qu’il se spécialiserait en histoire. Mais, il fut orienté vers l'étude de l'Écriture Sainte parce qu’on avait un pressant besoin de professeurs dans ce domaine pour enseigner aux Facultés de la Compagnie à Montréal. Il étudia quatre ans (de 1951 à 1955) à l'Institut biblique de Rome sans parvenir, cependant, à compléter la rédaction d'une thèse de doctorat.
À son retour à Montréal, le P. d'Aragon fut très tôt apprécié par ses étudiants pour sa clarté et sa précision et pour l'attention qu’il leur portait. En plus de donner des cours au théologat de la Compagnie à Montréal (de 1955 à 1968), il fut invité, à enseigner aux facultés de théologie des Pères oblats et des Pères dominicains, à Ottawa et au Regis College de Toronto. Il prit aussi la direction des publications des Facultés de la Compagnie qui lui tenaient beaucoup à cœur.
En 1967, la faculté de théologie de l'Université Montréal quitta le grand séminaire pour s’établir sur le même campus que les autres facultés. À la demande du cardinal Léger, les communautés religieuses, qui avaient leurs maisons de formation à Montréal, acceptèrent d’envoyer leurs scolastiques suivre les cours de théologie à l’Université et fournirent des professeurs pour donner plus de consistance à la faculté reconstituée. Le P. d'Aragon eut ainsi l’occasion de donner une nouvelle orientation à sa vie. En plus d’être professeur régulier et de donner des cours sur le Nouveau Testament, de 1967 à 1990, il fut le doyen de la faculté de 1973 à 1977. Son entregent lui servit beaucoup dans ses relations avec l’archevêque de Montréal et la congrégation romaine des séminaires et universités au moment où des professeurs demandaient d’être laïcisés et d'autres pouvaient tenir, dans leurs cours, des positions théologiques qui ne semblaient pas être conformes à l'enseignement traditionnel de l'Église.
Le départ de l'enseignement universitaire ne marqua pas, pour le P. d'Aragon, l'entrée dans la retraite. Au contraire, il vécut une nouvelle étape de sa vie, de 1990 jusqu'au début des années 2010, aussi fructueuses qu'avaient été ses années de professorat. Il poursuivit ses activités d’animateur spirituel auprès du mouvement des Cursillos, qui avaient débutées dans les années 1980. Il demeura un membre actif de la Société biblique canadienne jusqu'à son départ pour Richelieu, lui qui avait été un des principaux collaborateurs à la publication de La Bible Expliquée.
Il ne faudrait pas non plus passer sous silence le fait qu'il accepta d'assumer durant deux ans la direction du Centre Justice et Foi (de 1990 à 1992) à un moment stratégique de son histoire.
Le corps du P. Jean-Louis d'Aragon sera exposé à l'église du Gesù, le mardi 3 janvier, de 19h à 21h, et le mercredi 4 janvier, de 9h à 10h. Les funérailles suivront, à 10h, au même endroit, à 14h. Le P. Daniel LeBlond, préfet de l’église, présidera la célébration et le P. Pierre Bélanger prononcera l'homélie.
Jean-Louis d'Aragon est décédé dans la matinée du 28 décembre, à l’infirmerie de Richelieu, des suites du diabète, qui l’avait beaucoup affaibli récemment. À l'été 2015, il avait décidé de lui-même de quitter le Gesù, où il demeurait depuis l'année 2000, pour s'établir à Richelieu, parce qu’il avait conscience que son état de santé requérait d’être suivi de près par un personnel infirmier.
Jean-Louis est né à Montréal le 8 juillet 1920. Il fit ses études secondaires et collégiales au Collège Sainte-Marie (de 1932 à 1938). Il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1938. Il suivit le parcours habituel de la formation (juvénat et philosophie) jusqu'à la régence au Collège du Sacré-Cœur de Sudbury, où il n’enseigna qu'une année. Il commença ses études de théologie en 1946 au Collège de l'Immaculée-Conception à Montréal. Il fut ordonné prêtre, à la fin de la troisième année, par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal, le 15 août 1949.
Il fit son troisième an, à Mont-Laurier, dès la fin de la théologie, en 1950-51. Il avait d'abord été prévu qu’il se spécialiserait en histoire. Mais, il fut orienté vers l'étude de l'Écriture Sainte parce qu’on avait un pressant besoin de professeurs dans ce domaine pour enseigner aux Facultés de la Compagnie à Montréal. Il étudia quatre ans (de 1951 à 1955) à l'Institut biblique de Rome sans parvenir, cependant, à compléter la rédaction d'une thèse de doctorat.
À son retour à Montréal, le P. d'Aragon fut très tôt apprécié par ses étudiants pour sa clarté et sa précision et pour l'attention qu’il leur portait. En plus de donner des cours au théologat de la Compagnie à Montréal (de 1955 à 1968), il fut invité, à enseigner aux facultés de théologie des Pères oblats et des Pères dominicains, à Ottawa et au Regis College de Toronto. Il prit aussi la direction des publications des Facultés de la Compagnie qui lui tenaient beaucoup à cœur.
En 1967, la faculté de théologie de l'Université Montréal quitta le grand séminaire pour s’établir sur le même campus que les autres facultés. À la demande du cardinal Léger, les communautés religieuses, qui avaient leurs maisons de formation à Montréal, acceptèrent d’envoyer leurs scolastiques suivre les cours de théologie à l’Université et fournirent des professeurs pour donner plus de consistance à la faculté reconstituée. Le P. d'Aragon eut ainsi l’occasion de donner une nouvelle orientation à sa vie. En plus d’être professeur régulier et de donner des cours sur le Nouveau Testament, de 1967 à 1990, il fut le doyen de la faculté de 1973 à 1977. Son entregent lui servit beaucoup dans ses relations avec l’archevêque de Montréal et la congrégation romaine des séminaires et universités au moment où des professeurs demandaient d’être laïcisés et d'autres pouvaient tenir, dans leurs cours, des positions théologiques qui ne semblaient pas être conformes à l'enseignement traditionnel de l'Église.
Le départ de l'enseignement universitaire ne marqua pas, pour le P. d'Aragon, l'entrée dans la retraite. Au contraire, il vécut une nouvelle étape de sa vie, de 1990 jusqu'au début des années 2010, aussi fructueuses qu'avaient été ses années de professorat. Il poursuivit ses activités d’animateur spirituel auprès du mouvement des Cursillos, qui avaient débutées dans les années 1980. Il demeura un membre actif de la Société biblique canadienne jusqu'à son départ pour Richelieu, lui qui avait été un des principaux collaborateurs à la publication de La Bible Expliquée.
Il ne faudrait pas non plus passer sous silence le fait qu'il accepta d'assumer durant deux ans la direction du Centre Justice et Foi (de 1990 à 1992) à un moment stratégique de son histoire.
Le corps du P. Jean-Louis d'Aragon sera exposé à l'église du Gesù, le mardi 3 janvier, de 19h à 21h, et le mercredi 4 janvier, de 9h à 10h. Les funérailles suivront, à 10h, au même endroit, à 14h. Le P. Daniel LeBlond, préfet de l’église, présidera la célébration et le P. Pierre Bélanger prononcera l'homélie.
Père Jean-Louis d’Aragon SJ
Jean-Louis d'Aragon est décédé dans la matinée du 28 décembre, à l’infirmerie de Richelieu, des suites du diabète, qui l’avait beaucoup affaibli récemment. À l'été 2015, il avait décidé de lui-même de quitter le Gesù, où il demeurait depuis l'année 2000, pour s'établir à Richelieu, parce qu’il avait conscience que son état de santé requérait d’être suivi de près par un personnel infirmier.
Jean-Louis est né à Montréal le 8 juillet 1920. Il fit ses études secondaires et collégiales au Collège Sainte-Marie (de 1932 à 1938). Il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1938. Il suivit le parcours habituel de la formation (juvénat et philosophie) jusqu'à la régence au Collège du Sacré-Cœur de Sudbury, où il n’enseigna qu'une année. Il commença ses études de théologie en 1946 au Collège de l'Immaculée-Conception à Montréal. Il fut ordonné prêtre, à la fin de la troisième année, par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal, le 15 août 1949.
Il fit son troisième an, à Mont-Laurier, dès la fin de la théologie, en 1950-51. Il avait d'abord été prévu qu’il se spécialiserait en histoire. Mais, il fut orienté vers l'étude de l'Écriture Sainte parce qu’on avait un pressant besoin de professeurs dans ce domaine pour enseigner aux Facultés de la Compagnie à Montréal. Il étudia quatre ans (de 1951 à 1955) à l'Institut biblique de Rome sans parvenir, cependant, à compléter la rédaction d'une thèse de doctorat.
À son retour à Montréal, le P. d'Aragon fut très tôt apprécié par ses étudiants pour sa clarté et sa précision et pour l'attention qu’il leur portait. En plus de donner des cours au théologat de la Compagnie à Montréal (de 1955 à 1968), il fut invité, à enseigner aux facultés de théologie des Pères oblats et des Pères dominicains, à Ottawa et au Regis College de Toronto. Il prit aussi la direction des publications des Facultés de la Compagnie qui lui tenaient beaucoup à cœur.
En 1967, la faculté de théologie de l'Université Montréal quitta le grand séminaire pour s’établir sur le même campus que les autres facultés. À la demande du cardinal Léger, les communautés religieuses, qui avaient leurs maisons de formation à Montréal, acceptèrent d’envoyer leurs scolastiques suivre les cours de théologie à l’Université et fournirent des professeurs pour donner plus de consistance à la faculté reconstituée. Le P. d'Aragon eut ainsi l’occasion de donner une nouvelle orientation à sa vie. En plus d’être professeur régulier et de donner des cours sur le Nouveau Testament, de 1967 à 1990, il fut le doyen de la faculté de 1973 à 1977. Son entregent lui servit beaucoup dans ses relations avec l’archevêque de Montréal et la congrégation romaine des séminaires et universités au moment où des professeurs demandaient d’être laïcisés et d'autres pouvaient tenir, dans leurs cours, des positions théologiques qui ne semblaient pas être conformes à l'enseignement traditionnel de l'Église.
Le départ de l'enseignement universitaire ne marqua pas, pour le P. d'Aragon, l'entrée dans la retraite. Au contraire, il vécut une nouvelle étape de sa vie, de 1990 jusqu'au début des années 2010, aussi fructueuses qu'avaient été ses années de professorat. Il poursuivit ses activités d’animateur spirituel auprès du mouvement des Cursillos, qui avaient débutées dans les années 1980. Il demeura un membre actif de la Société biblique canadienne jusqu'à son départ pour Richelieu, lui qui avait été un des principaux collaborateurs à la publication de La Bible Expliquée.
Il ne faudrait pas non plus passer sous silence le fait qu'il accepta d'assumer durant deux ans la direction du Centre Justice et Foi (de 1990 à 1992) à un moment stratégique de son histoire.
Le corps du P. Jean-Louis d'Aragon sera exposé à l'église du Gesù, le mardi 3 janvier, de 19h à 21h, et le mercredi 4 janvier, de 9h à 10h. Les funérailles suivront, à 10h, au même endroit, à 14h. Le P. Daniel LeBlond, préfet de l’église, présidera la célébration et le P. Pierre Bélanger prononcera l'homélie.
Jean-Louis d'Aragon est décédé dans la matinée du 28 décembre, à l’infirmerie de Richelieu, des suites du diabète, qui l’avait beaucoup affaibli récemment. À l'été 2015, il avait décidé de lui-même de quitter le Gesù, où il demeurait depuis l'année 2000, pour s'établir à Richelieu, parce qu’il avait conscience que son état de santé requérait d’être suivi de près par un personnel infirmier.
Jean-Louis est né à Montréal le 8 juillet 1920. Il fit ses études secondaires et collégiales au Collège Sainte-Marie (de 1932 à 1938). Il entra au noviciat de la Compagnie de Jésus le 7 septembre 1938. Il suivit le parcours habituel de la formation (juvénat et philosophie) jusqu'à la régence au Collège du Sacré-Cœur de Sudbury, où il n’enseigna qu'une année. Il commença ses études de théologie en 1946 au Collège de l'Immaculée-Conception à Montréal. Il fut ordonné prêtre, à la fin de la troisième année, par Mgr Joseph Charbonneau, archevêque de Montréal, le 15 août 1949.
Il fit son troisième an, à Mont-Laurier, dès la fin de la théologie, en 1950-51. Il avait d'abord été prévu qu’il se spécialiserait en histoire. Mais, il fut orienté vers l'étude de l'Écriture Sainte parce qu’on avait un pressant besoin de professeurs dans ce domaine pour enseigner aux Facultés de la Compagnie à Montréal. Il étudia quatre ans (de 1951 à 1955) à l'Institut biblique de Rome sans parvenir, cependant, à compléter la rédaction d'une thèse de doctorat.
À son retour à Montréal, le P. d'Aragon fut très tôt apprécié par ses étudiants pour sa clarté et sa précision et pour l'attention qu’il leur portait. En plus de donner des cours au théologat de la Compagnie à Montréal (de 1955 à 1968), il fut invité, à enseigner aux facultés de théologie des Pères oblats et des Pères dominicains, à Ottawa et au Regis College de Toronto. Il prit aussi la direction des publications des Facultés de la Compagnie qui lui tenaient beaucoup à cœur.
En 1967, la faculté de théologie de l'Université Montréal quitta le grand séminaire pour s’établir sur le même campus que les autres facultés. À la demande du cardinal Léger, les communautés religieuses, qui avaient leurs maisons de formation à Montréal, acceptèrent d’envoyer leurs scolastiques suivre les cours de théologie à l’Université et fournirent des professeurs pour donner plus de consistance à la faculté reconstituée. Le P. d'Aragon eut ainsi l’occasion de donner une nouvelle orientation à sa vie. En plus d’être professeur régulier et de donner des cours sur le Nouveau Testament, de 1967 à 1990, il fut le doyen de la faculté de 1973 à 1977. Son entregent lui servit beaucoup dans ses relations avec l’archevêque de Montréal et la congrégation romaine des séminaires et universités au moment où des professeurs demandaient d’être laïcisés et d'autres pouvaient tenir, dans leurs cours, des positions théologiques qui ne semblaient pas être conformes à l'enseignement traditionnel de l'Église.
Le départ de l'enseignement universitaire ne marqua pas, pour le P. d'Aragon, l'entrée dans la retraite. Au contraire, il vécut une nouvelle étape de sa vie, de 1990 jusqu'au début des années 2010, aussi fructueuses qu'avaient été ses années de professorat. Il poursuivit ses activités d’animateur spirituel auprès du mouvement des Cursillos, qui avaient débutées dans les années 1980. Il demeura un membre actif de la Société biblique canadienne jusqu'à son départ pour Richelieu, lui qui avait été un des principaux collaborateurs à la publication de La Bible Expliquée.
Il ne faudrait pas non plus passer sous silence le fait qu'il accepta d'assumer durant deux ans la direction du Centre Justice et Foi (de 1990 à 1992) à un moment stratégique de son histoire.
Le corps du P. Jean-Louis d'Aragon sera exposé à l'église du Gesù, le mardi 3 janvier, de 19h à 21h, et le mercredi 4 janvier, de 9h à 10h. Les funérailles suivront, à 10h, au même endroit, à 14h. Le P. Daniel LeBlond, préfet de l’église, présidera la célébration et le P. Pierre Bélanger prononcera l'homélie.
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