Around the middle of the 17th century, the plague ravaged the city of Naples. Thousands of the deceased were then buried in this old quarry. Subsequently, the cemetery is intended for the poor who cannot afford a burial. In 1836, a cholera epidemic ravaged the city, increasing the number of bodies buried in the cave.

During high floods, the bones rush down the hill. At the end of the 19th century, they were then listed and 'arranged' on shelves and in crypts. A church is also built in the cave. The number of visible bones is estimated today at 40,000, but there are certainly as many underground.

It was also in the 19th century that the cult of the souls of the Purgatory. This ritual consisted of 'adopting' the skull of an abandoned deceased person to take care of it and allow him access to paradise. In return, the departed soul interceded on behalf of its protector. This tradition will last until the middle of the 20th century.

The bones are relatively well preserved, perhaps thanks to the conditions inherent in this kind of environment. In the early 2000s, conservation and renovation works were undertaken and the site opened to the public in 2006. The skulls are assembled in a huge gallery. We walk in particular through the alley of the priests, the alley of the plague victims and the alley of the poor.

Vers le milieu du 17ème siècle, la peste ravage la ville de Naples. Des milliers de défunts sont alors ensevelis dans cette ancienne carrière. Par la suite, le cimetière est destiné aux pauvres qui ne peuvent se payer de sépulture. En 1836, une épidémie de choléra ravage la ville, augmentant d'autant le nombre de corps inhumés dans la caverne.

Lors des grandes crues, les ossements dévalent la colline. A la fin du 19ème siècle, ils sont alors répertoriés et « rangés » sur des étagères et dans des cryptes. Une église est également aménagée dans la caverne. On estime aujourd'hui à 40 000 le nombre d'ossements visibles, mais il y en a certainement autant sous la terre.

C'est au 19ème siècle également qu'est instauré le culte des âmes du Purgatoire. Ce rituel consistait à « adopter » le crâne d'un défunt abandonné pour en prendre soin et lui permettre d'accéder au paradis. En retour, l'âme défunte intercédait en faveur de sa protectrice. Cette tradition perdurera jusqu'au milieu du 20ème siècle.

Les ossements sont relativement bien conservés, peut-être grâce aux conditions inhérentes à ce genre de milieu. Au début des années 2000, des travaux de conservation et rénovation ont été entrepris et le site a ouvert au public en 2006. Les crânes sont rassemblés dans d'immenses galerie. On parcourt notamment l'allée des prêtres, l'allée des pestiférés et l'allée des pauvres.