Pharmacien sur la Place du Marché (aujourd'hui la Place du Général Leclerc), puis à Paris où sa fille Antoinette poursuivait ses études médicales. Ancien conseiller municipal et adjoint au maire. A sa mort, le maire à donné le discours funèbre suivant:
Messieurs,
Paul Le Conte était né à Périers en 1858 intélligent et travailleur comme tous les membres de sa famille, il fit de bonnes études au lycée de Coutances et fut ensuite à Paris à l'école de pharmacie où il obtint son diplome de pharmacien de 1e classe. Alors il revint ici acheta une pharmacie qu'il a fait valoir pendant une vingtaine d'années. Devenu conseiller municipale puis adjoint au Maire, puis conseiller d'arrondissement lui même, sa popularité était grande comme celle de son père conseiller d'arrondissement lui même avant d'être juge de paix de ce canton. Ce nom de Le Conte a toujours été bien estimé et respecté pour l'honorabilité de cette famille très ancienne et très nombreuse dans ce pays. Mais Paul Le Conte était particulièrement aimé; doué d'une physionimie agréable et d'un caractère des plus sociables, il plaisait en un mot et malgré l'ardeur de ses idées libérales, ses convictions républicaines qui n'étaient point partagées toujours par tous ses électeurs, ils ne lui en gardaient pas moins leur confiance. Il fonda dans le canton l'assurance mutuelle contre la mortalité du bétail et grace à son activité et son zèle cette société est restée prospère et a rendu de signalés services jusqu'au moment où la guerre a éclaté.
Paul Le Conte a quitté Périers en 1909 pour permettre à sa fille ainée d'étudier la médecine à Paris, et il n'a pas eu à s'en répentir car elle a pu ainsi arriver interne des hopitaux et conquérit une notoriété dans le monde médical. Il avait considéré comme un devoir d'aller s'établir à Paris où il acheta une pharmacie dans le quartier de l'Etoile et il a eu la satisfaction de n'avoir pas fait de sacrifice inutile puisque le succès était venu couronner les travaux de cette fille si distinguée dont il était justement fier et qui fait honneur à Périers et à l'école où elle fit ses premières études.
La mort prématuré presque subite de Paul Le Conte laisse sa veuve et ses enfant inconsolables. Il y a aussi dans les nombreuses familles comme celles des Le Conte des liens bien étroits si j'en juge par la grand affection et le deuil profond qui atteint tous ses membres.
Nous partageons la peine et nous leur offrons le témoignage de notre douloureuse sympathie pour le malheur qui les frappe. Je perds personnellement en Paul Le Conte un bon et fidèle ami dont j'ai bien regretté le départ de Périers dont je déplors aujourd'hui la mort inattendu.
Au nom de vos anciens collègues du Conseil Municipale, de vos amis et de vos anciens électeurs du canton, je peux dire que vous emportez mon cher ami et ancien adjoint tous les regrets de vos compatriotes.
Adieu cher ami, Adieu.
Messieurs,
Paul Le Conte était né à Périers en 1858 intélligent et travailleur comme tous les membres de sa famille, il fit de bonnes études au lycée de Coutances et fut ensuite à Paris à l'école de pharmacie où il obtint son diplome de pharmacien de 1e classe. Alors il revint ici acheta une pharmacie qu'il a fait valoir pendant une vingtaine d'années. Devenu conseiller municipale puis adjoint au Maire, puis conseiller d'arrondissement lui même, sa popularité était grande comme celle de son père conseiller d'arrondissement lui même avant d'être juge de paix de ce canton. Ce nom de Le Conte a toujours été bien estimé et respecté pour l'honorabilité de cette famille très ancienne et très nombreuse dans ce pays. Mais Paul Le Conte était particulièrement aimé; doué d'une physionimie agréable et d'un caractère des plus sociables, il plaisait en un mot et malgré l'ardeur de ses idées libérales, ses convictions républicaines qui n'étaient point partagées toujours par tous ses électeurs, ils ne lui en gardaient pas moins leur confiance. Il fonda dans le canton l'assurance mutuelle contre la mortalité du bétail et grace à son activité et son zèle cette société est restée prospère et a rendu de signalés services jusqu'au moment où la guerre a éclaté.
Paul Le Conte a quitté Périers en 1909 pour permettre à sa fille ainée d'étudier la médecine à Paris, et il n'a pas eu à s'en répentir car elle a pu ainsi arriver interne des hopitaux et conquérit une notoriété dans le monde médical. Il avait considéré comme un devoir d'aller s'établir à Paris où il acheta une pharmacie dans le quartier de l'Etoile et il a eu la satisfaction de n'avoir pas fait de sacrifice inutile puisque le succès était venu couronner les travaux de cette fille si distinguée dont il était justement fier et qui fait honneur à Périers et à l'école où elle fit ses premières études.
La mort prématuré presque subite de Paul Le Conte laisse sa veuve et ses enfant inconsolables. Il y a aussi dans les nombreuses familles comme celles des Le Conte des liens bien étroits si j'en juge par la grand affection et le deuil profond qui atteint tous ses membres.
Nous partageons la peine et nous leur offrons le témoignage de notre douloureuse sympathie pour le malheur qui les frappe. Je perds personnellement en Paul Le Conte un bon et fidèle ami dont j'ai bien regretté le départ de Périers dont je déplors aujourd'hui la mort inattendu.
Au nom de vos anciens collègues du Conseil Municipale, de vos amis et de vos anciens électeurs du canton, je peux dire que vous emportez mon cher ami et ancien adjoint tous les regrets de vos compatriotes.
Adieu cher ami, Adieu.
Pharmacien sur la Place du Marché (aujourd'hui la Place du Général Leclerc), puis à Paris où sa fille Antoinette poursuivait ses études médicales. Ancien conseiller municipal et adjoint au maire. A sa mort, le maire à donné le discours funèbre suivant:
Messieurs,
Paul Le Conte était né à Périers en 1858 intélligent et travailleur comme tous les membres de sa famille, il fit de bonnes études au lycée de Coutances et fut ensuite à Paris à l'école de pharmacie où il obtint son diplome de pharmacien de 1e classe. Alors il revint ici acheta une pharmacie qu'il a fait valoir pendant une vingtaine d'années. Devenu conseiller municipale puis adjoint au Maire, puis conseiller d'arrondissement lui même, sa popularité était grande comme celle de son père conseiller d'arrondissement lui même avant d'être juge de paix de ce canton. Ce nom de Le Conte a toujours été bien estimé et respecté pour l'honorabilité de cette famille très ancienne et très nombreuse dans ce pays. Mais Paul Le Conte était particulièrement aimé; doué d'une physionimie agréable et d'un caractère des plus sociables, il plaisait en un mot et malgré l'ardeur de ses idées libérales, ses convictions républicaines qui n'étaient point partagées toujours par tous ses électeurs, ils ne lui en gardaient pas moins leur confiance. Il fonda dans le canton l'assurance mutuelle contre la mortalité du bétail et grace à son activité et son zèle cette société est restée prospère et a rendu de signalés services jusqu'au moment où la guerre a éclaté.
Paul Le Conte a quitté Périers en 1909 pour permettre à sa fille ainée d'étudier la médecine à Paris, et il n'a pas eu à s'en répentir car elle a pu ainsi arriver interne des hopitaux et conquérit une notoriété dans le monde médical. Il avait considéré comme un devoir d'aller s'établir à Paris où il acheta une pharmacie dans le quartier de l'Etoile et il a eu la satisfaction de n'avoir pas fait de sacrifice inutile puisque le succès était venu couronner les travaux de cette fille si distinguée dont il était justement fier et qui fait honneur à Périers et à l'école où elle fit ses premières études.
La mort prématuré presque subite de Paul Le Conte laisse sa veuve et ses enfant inconsolables. Il y a aussi dans les nombreuses familles comme celles des Le Conte des liens bien étroits si j'en juge par la grand affection et le deuil profond qui atteint tous ses membres.
Nous partageons la peine et nous leur offrons le témoignage de notre douloureuse sympathie pour le malheur qui les frappe. Je perds personnellement en Paul Le Conte un bon et fidèle ami dont j'ai bien regretté le départ de Périers dont je déplors aujourd'hui la mort inattendu.
Au nom de vos anciens collègues du Conseil Municipale, de vos amis et de vos anciens électeurs du canton, je peux dire que vous emportez mon cher ami et ancien adjoint tous les regrets de vos compatriotes.
Adieu cher ami, Adieu.
Messieurs,
Paul Le Conte était né à Périers en 1858 intélligent et travailleur comme tous les membres de sa famille, il fit de bonnes études au lycée de Coutances et fut ensuite à Paris à l'école de pharmacie où il obtint son diplome de pharmacien de 1e classe. Alors il revint ici acheta une pharmacie qu'il a fait valoir pendant une vingtaine d'années. Devenu conseiller municipale puis adjoint au Maire, puis conseiller d'arrondissement lui même, sa popularité était grande comme celle de son père conseiller d'arrondissement lui même avant d'être juge de paix de ce canton. Ce nom de Le Conte a toujours été bien estimé et respecté pour l'honorabilité de cette famille très ancienne et très nombreuse dans ce pays. Mais Paul Le Conte était particulièrement aimé; doué d'une physionimie agréable et d'un caractère des plus sociables, il plaisait en un mot et malgré l'ardeur de ses idées libérales, ses convictions républicaines qui n'étaient point partagées toujours par tous ses électeurs, ils ne lui en gardaient pas moins leur confiance. Il fonda dans le canton l'assurance mutuelle contre la mortalité du bétail et grace à son activité et son zèle cette société est restée prospère et a rendu de signalés services jusqu'au moment où la guerre a éclaté.
Paul Le Conte a quitté Périers en 1909 pour permettre à sa fille ainée d'étudier la médecine à Paris, et il n'a pas eu à s'en répentir car elle a pu ainsi arriver interne des hopitaux et conquérit une notoriété dans le monde médical. Il avait considéré comme un devoir d'aller s'établir à Paris où il acheta une pharmacie dans le quartier de l'Etoile et il a eu la satisfaction de n'avoir pas fait de sacrifice inutile puisque le succès était venu couronner les travaux de cette fille si distinguée dont il était justement fier et qui fait honneur à Périers et à l'école où elle fit ses premières études.
La mort prématuré presque subite de Paul Le Conte laisse sa veuve et ses enfant inconsolables. Il y a aussi dans les nombreuses familles comme celles des Le Conte des liens bien étroits si j'en juge par la grand affection et le deuil profond qui atteint tous ses membres.
Nous partageons la peine et nous leur offrons le témoignage de notre douloureuse sympathie pour le malheur qui les frappe. Je perds personnellement en Paul Le Conte un bon et fidèle ami dont j'ai bien regretté le départ de Périers dont je déplors aujourd'hui la mort inattendu.
Au nom de vos anciens collègues du Conseil Municipale, de vos amis et de vos anciens électeurs du canton, je peux dire que vous emportez mon cher ami et ancien adjoint tous les regrets de vos compatriotes.
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